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L'hôte (3e partie)
I - Les personnages en présence
a) Des hommes différents…
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Daru est celui qui dirige la scène par les paroles : 3 répliques (l.1 à 5, l. 10 à 13, l. 16-17)
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Il donne les ordres : Regarde (l. 1), Tais-toi (l. 15-16)
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Tout semble opposer ces deux hommes qui pourtant présentent des similitudes
b) …. mais qui se ressemblent
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Pour Daru succession de verbes au passé simple qui marque l’enchaînement rapide des actions « repartit, s’arrêta, regarda, revint sur ses pas » tout en donnant une impression d’incohérence.
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Mais on remarque que ces actions sont similaires chez l’Arabe grâce à des verbes synonymes « regardait (l.5), s’était retourné (l.14), était toujours là (l.23), cheminait (l.38) »
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L’Arabe se sert lui aussi de l’impératif (l. 15) montrant par là une certaine volonté
[Transition] La séparation est inéluctable entre ces deux personnages. Chacun d'eux marche vers son destin.
II - L’épilogue
a) La fin d’une histoire
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Récit qui s’achève avec le CC de temps qui marque la situation finale (l. 40).
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Le choix de l’Arabe place Daru ET le lecteur face à l’incompréhension : c’est une fin ouverte qui laisse chacun libre d’interpréter comme il l’entend la décision du prisonnier. C’est pareil pour la fin de la nouvelle. la menace sur le tableau répond à plusieurs hypothèses : un membre de la famille de l’Arabe ? un inconnu ? un élève de Daru ?
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Par là même Camus laisse à chacun le choix, refusant de prendre parti, comme il a refusé de la faire au moment de la guerre d’Algérie.
b) La fin d’un moment d’Histoire
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Récit qui s’inscrit dans une période historique, celle du début de la guerre d’Algérie.
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Début et fin de nouvelle « les fleuves français » sur le tableau rappellent que Daru est un instituteur de la République. C’est un peu ironique dans un pays qui souffre de la soif et de la sécheresse ! Cela montre aussi le décalage culturel.
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L’instituteur lui est réduit à la solitude : adjectif « seul » = dernier mot de la nouvelle.
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